I Carte d'identitéNom : Murazaki
Prénom : Yuna (nom d'emprunt, elle se nomme en vérité Chiyoko)
Âge : 18
Sexe : Féminin
Classe sociale : royale, mais désormais classe moyenne
Métier ou études : n'a pas de métier, mais elle aide un peu tout le monde comme elle le peut, quelques soient les requêtes
lieu d'habitation : un quartier pauvre d'Antasya pour le moment
II Personnalité et histoireCaractère : Lunatique, elle peut passer du mode "femme de glace" en "super-expressive", cela dépend des situations, des personnes avec qui elle est, et des relations qu'elle entretient avec ceux-ci. Elle arrive à s'adapter en fonction de la personne qu'il y a en face d'elle, c'est à dire qu'elle adoptera une attitude plus ou moins réceptive au premier abord, entre autre pour "analyser" les caractéristiques de la personne. Elle peut donc sembler parfois méfiante, ou au contraire, très ouverte.
Cependant, elle croit beaucoup en ses convictions, et la mener par le bout du nez est parfois facile, il suffit de savoir où appuyer. Yuna ne joue pas sur la carte de l'hypocrisie, lorsqu'elle n'aime pas quelqu'un, elle le fait comprendre, peut importe les conséquences (à moins qu'elles soient très graves...). Elle ne supporte pas non plus être passive, il faut toujours qu'elle fasse quelque chose quelque part. Se reposer est pour elle une perte de temps, elle se fiche éperdument de sa maladie. Sous ses airs de forte, elle cache une grande sensibilité/fragilité. C'est quelqu'un de très doux qui n'aime pas voir la souffrance et le malheur. Elle essaie (je dis bien "essaie" parce que les émotions reprennent rapidement le dessus) de "jouer les dures" mais sa féminité la rattrape très vite, à son grand malheur !
Qualités : Déterminée, courageuse, généreuse, compatissante, gentille, elle fait souvent passer les autres avant elle et n'hésite pas à se jeter à l'eau quand besoin est.
Défauts : Susceptible, orgueilleuse, fragile, impulsive parfois, un peu froide, têtue. Son côté "je peux le faire toute seule, foutez moi la paix" en énervera plus d'un. Naïve, on peut la prendre par les sentiments.
Goûts : ...les robes...(elle ne l'avouera JAMAIS) aider les autres, parvenir à ses fins, la menthe (moi non plus je sais pas pourquoi...) se balader, les animaux.
Dégoûts : son père, la cupidité, l'injustice, la dictature, ne rien faire, être impuissante, perdre, pleurer, se battre...
Compétences : Maîtrise de l'épée, quelques bases du combat . Don lui permettant de communiquer/manier les esprits élémentaires. (détails dans l'histoire)
Objectif : Aider les faibles, renverser son père et retrouver sa sœur.
Histoire :Il y a 18 ans, venait au monde Chiyoko Murazaki. Son prénom signifie "enfant de mille générations". Sa mère mourut quelques minutes après cette naissance. Celle-ci avait, quatre ans auparavant,donné naissance à une première fille, Aoko.
Le père roi, Bunshichi Murazaki gère horriblement mal son pays, nommé San'Rin, notamment à cause de son avidité de pouvoir: il a tendance à mettre de côté les besoins primaires de son peuple, en les privant d'une grande partie de leur argent. Peuple qui peine déjà à survivre, à cause de la terre aride, réduisant considérablement les cultures et revenus. En partant de cela, ce père souhaite conquérir les pays voisins pour,en plus d'élargir son territoire, disposer des ressources naturelles de ses terrains (permettant une amélioration dans la productivité des vivres, de l'alcool, du tissu, mais aussi des bijoux (mines d'or)). C'est quelqu'un qui n'a jamais connu l'amour d'un père (son père lui en a toujours voulu que sa mère soie morte en le mettant au monde). Bunshichi était donc renié, et s'est renfermé sur lui même, il est devenu haineux et colérique.
Mais les tensions extérieures ont déclenché une guerre, dans laquelle le père a perdu la vie. Bunshichi hérita
du trône : il avait enfin une place dans le monde. Dès lors, il chercha tous les moyens possibles pour avoir
encore et toujours plus de pouvoir.
Ses deux filles étaient respectivement élevées par des nourrices/servantes. Bien que sa femme était morte dans
les mêmes conditions que sa mère, il ne refit pas la même erreur que sont père, c'est à dire qu'il ne renia pas
Chiyoko. A vrai dire, il n'aimait pas réellement sa femme, et sa mort lui était parfaitement égal.
Depuis qu'elle avait confiance d'être, Chiyoko avait toujours su communiquer avec des esprits. Seule elle et sa sœur le savait. Mais un jour, en jouant toutes les deux (Chiyoko=> 6 ans , Aoko=> 10 ans), Chiyoko eu l'idée d'appeler un esprit (jusqu'alors elle ne faisait que parler à ceux qui croisaient sa route par hasard) sous les yeux de sa sœur. Malheureusement, elle invoqua l'esprit du feu, qu'elle ne pu bien maitriser, un début d'incendie commença à se déclarer. Alertés par la fumé, le personnel du château arrêta rapidement l'incident. La cour rejoint rapidement les lieux, et sous leur yeux éberlués se distingua une forme spectrale de plus en plus nette : une salamandre de feu. Elle se dissipa très vite. Le père obtint des explications des fillettes sous le choc, et Chiyoko révéla alors son don. Aoko disparu la nuit même.
Les deux sœurs étaient très proches, et le père profita de cette relation afin de convaincre Chiyoko de lui prêter son pouvoir pour pouvoir retrouver Aoko, en lui racontant que sa sœur avait été enlevée par des brigands ennemis.
Celle-ci accepta bien entendu. Le père se réjouissait à l'idée d'avoir une nouvelle arme humaine toute puissante, et décida de mettre de côté tout se qui pouvait se rapporter à féminité, pour ainsi faire de Chiyoko une vrai combattante.
Elle apprit donc le maniement de l'épée et quelques bases du combat (elle sait juste contrer une attaque).
Elle suivait alors aveuglement les ordres de son père. Elle a grandit avec la mentalité qu'"il faut toujours être plus forte" et que tout ce qui est féminin rend faible (d'où le fait qu'elle ne pourra jamais avouer qu'elle aime les robes). Leurs relations n'avaient donc rien d'affectueux. Le père avait de son côté fait des recherches sur son don. Il a trouvé que "l'enfant de mille générations" peut communiquer avec les esprits des élémentaires (créatures fantastiques composées ou ayant un lien avec les quatre éléments, le feu, la terre, l'eau et l'air), et les manier. Ceux-ci ne sont invoquables que dans un milieu adéquat (par exemple il faut une source de chaleur proche pour invoquer un esprit du feu). Chiyoko fut plusieurs essais, et réussit finalement à transférer l'esprit du feu à son épée (celle-ci prenait alors une apparence enflammée) mais cela l'affaiblissait beaucoup.
A 14 ans, Chiyoko commença à prendre conscience des horreurs que faisait subir son père sur son peuple. Des disputes éclatèrent entre-eux, elle n'était pas du tout d'accord avec sa manière de gouverner, mais continua d'exécuter les ordres jusqu'à 16 ans, où elle commença un peu à se rebeller. Son père commença à se méfier et lui défendit alors totalement l'accès à son bureau où il établit les stratégies de guerre et affaires personnelles. Ceci dit, Chiyoko avait un doute sur les vrais objectifs de son père et décida d'enquêter comme elle le pouvait, en écoutant aux portes, où en recueillant des
informations auprès des conseillers (avec un peu de chantage affectif, ça marche.). Malheureusement, elle ne su rien de plus.
A 18 ans, la porte du bureau du père avait été laissée entrouverte, permettant ainsi à Chiyoko de s'y glisser. Elle y découvrit un carnet dans lequel celui-ci écrivait toutes ses mémoires, et découvrit la vérité. Qu'il se servait d'elle. Qu'il voulait massacrer les populations voisines. Que l'enlèvement de sa sœur était une mise en scène, et qu'elle avait été enlevée par les gardes du château même. Elle n'eu le temps de lire que deux mots concernant le lieu de détention d'Aoko "Tang Crisis" avant de se faire prendre par son père, qui l'enferma juste après. Elle remit alors en cause toute son éducation, toutes les raisons qu'il l'avait poussées à devenir ce qu'elle était, et que tout était de la faute de son père. Elle s'en voulait d'avoir été aussi naive, et commença à haïr son père. Elle voulait tout dévoiler aux peuple, au château entier, car seule elle était au courant de ses plans.
Son père vint la voir, ils avaient chacun le moyen de faire pression sur l'autre : l'une connaissait les plans de l'un, l'autre le droit de vie d'Aoko. Bunshichi lui proposa un marché : si elle se mariait avec lui (comme ça il l'empêche de sortir du territoire), il lui rendrait sa sœur, mais seulement après avoir pu se servir de ses pouvoirs. Chiyoko accepta, parfaitement consciente qu'il mentait concernant Aoko, et établit un stratagème.
Le jour du mariage arriva. Il ne fut contesté par personne, certainement par peur de se faire étriper. Chiyoko avait mis sa servante au courant concernant le père, mais lui fit promettre de le garder pour elle, la divulgation d'informations était trop risquée. Avec elle, elles préparèrent son départ. Elle voulait tuer son père, mais ce serait laisser le pays aux mains ennemies. Elle aurait pu régner à sa place, mais cela aurait voulu dire ne jamais revoir sa sœur. Elle a donc conclu qu'il fallait qu'elle parte à sa recherche en laissant le pays aux mains de son père, qui ne ferrait rien sans ses pouvoirs. De ce fait, lors de la cérémonie, après avoir déchiré violemment sa robe, elle tenait son épée sous la gorge de son père et menaça de l'exécuter au moindre geste suspect. Après que le peuple dans la salle ait évacué, et à l'inverse les gardes la remplissait, elle projeta son père contre ceux-ci, invoqua l'esprit de l'eau, inonda la salle, et s'enfuit avec des acrobaties au plafond tandis que la panique s'emparait de l'église.
Elle rejoignit ensuite sa servante (qui resta en service dans le château) qui lui remit quelques affaires. Chiyoko partit à cheval pour Tang Crisis, et se promit de revenir dans son pays qu'avec sa sœur. Arrivée à Antasya, elle prend refuge dans une petite baraque du quartier pauvre, et gagne son argent en rendant plusieurs services à la population (pas aux pauvres hein, pour eux c'est gratuit x). Elle s'approprie le nom de Yuna (d'après le carnet du père, c'est le prénom qu'aurait voulu lui donner sa mère) et refuse de délivrer son nom de famille à tous ceux qui lui demande. Elle doit rester sur ses gardes, car son père a déjà envoyé du monde à sa recherche. C'est pourquoi elle doit éviter de rester trop longtemps au même endroit.
A San'Rin, le bruit de sa fuite a été très répandu, des rumeurs courent un peu partout. La servante, malgré l'interdiction de Yuna, a commencé à glisser quelques faits dans les discussions de tavernes, nourrissant la plupart des rumeurs. Mais le peuple, n'ose pas se manifester, il a peur. Le roi a renforcé toutes les défenses, et son régime est plus strict. Toute forme de rébellion, de résistance, telle que des réunions ou critiques ouvertes de sa manière de gouverner est passible de la peine de mort. La méfiance grandit dans le peuple, et tous espère que Yuna viendra sauver le pays (pays situé au nord est de Tang Crisis)
III PhysiquePortrait : 
Taille : 1m70
Corpulence : 53kg
Cheveux : noirs, jusqu'aux coudes environ. Frange, dégradé.
Yeux : verts
Vêtements : généralement un pantalon serré, des bottes noires, une cape noire, une jupe, des mitaines noires, un corset noir et un haut variable beige.
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Autre : La raison pour laquelle elle n'a pas pu approfondir l'art du combat, est que depuis sa première invocation, elle est atteinte d'une maladie inconnue : une sorte de crise d'angoisse brutale. Elle peut démarrer n'importe quand, n'importe où. La durée est variable, l'intensité aussi, elle tremble, a du mal à tenir debout, respire vite et fort, a des nausées, elle peut parfois cracher du sang...intérieurement, elle se sent enfermée, a l'impression de ne plus être elle même, de ne plus se contrôler, elle a un sentiment de danger, de détresse, d'impuissance,de perdre la tête...cela serait vraisemblablement dû à la peur de la non-maîtrise de son pouvoir, du traumatisme de l'épisode de la salamandre. Elle a horreur de se servir de son pouvoir, mais puisqu'elle le fait pour retrouver sa sœur, ça n'a plus d'importance.
